L'hebdomadaire économique de la Dordogne.
N° 2132 - 16 janvier 2015
Économie. Le nouveau préfet Christophe Bay poursuit sa visite des entreprises du département. Mardi, il était à Négrondes où il a découvert la maison Balança, spécialisée dans les meubles, la literie et les cuisines.
"Conserver l'essence de l'entreprise"
Mardi, le préfet Christophe Bay a visité l'entreprise Balança à Négrondes, accompagné entre autres du sous-préfet de Nontron, Hervé Bournovllle, du maire de Négrondes, Claude Camélias, et de la députée Colette Langlade. L'entreprise, créée en 1967 par Guy Balança, doit sa longévité à la faculté d'adaptation et à la réactivité de M. Balança et de son épouse Patricia, qui a repris la direction en 2008.
Autodidacte, Guy Balança a commencé à fabriquer des tabourets à trois pieds et des tables rustiques en châtaignier, dans le garage de ses parents à Chalagnac. Pour toute publicité, il se contentait d'apposer des photos sur le tableau d'affichage du Monoprix de Périgueux. Avec succès, puisque les commandes ont afflué, émanant surtout d'enseignants et de fonctionnaires. Le chef d'entreprise a le sens des affaires. Il loue un local qu'il occupera pendant neuf ans à Notre-Dame-de-Sanilhac, ouvre un magasin dédié aux chaises à Périgueux. En 1980, il s'installe à Négrondes, avec le soutien de la municipalité de l'époque, sur l'actuelle zone d'activités dont il a été le premier occupant.
S'adapter aux mutations
L'entreprise est spécialisée dans la fabrication de meubles haut de gamme. Elle emploiera jusqu'à douze salariés. Mais dans les années 1990 arrivent la mutation industrielle et la concurrence des fabricants européens. Les meubles Balança sont contraints de licencier et de se repositionner. La fabrication n'est pas abandonnée mais se limite à des petites séries, toujours d'excellente facture, mais plus contemporaines afin d'être en phase avec les goûts actuels. Le négoce prend la part la plus importante dans le chiffre d'affaires, avec toujours des meubles, des salons et de la literie de qualité,
"car nous voulons garder l'essence de la maison" , souligne Patricia Balança. Depuis quatre ans, l'entreprise a mis en place une nouvelle activité : les cuisines sur mesure, fabriquées en Gironde. Aujourd'hui, elle en installe une à deux par semaine.
Nouveau magasin
Actuellement, l'entreprise compte trois salariés. « On est toujours en recherche de salariés compétents, mais nous avons de grosses difficultés de recrutement, notamment en ébénisterie>>, ont expliqué M. et Mme Balança. L'entreprise n'en a pas fini avec les Innovations. En effet, M. et Mme Balança ont repris l'enseigne mobilier de France qui a fermé à Ribérac. Ils vont l'installer dans un local de 1 000 m2 dont la construction vient de débuter à St-Laurent-sur-Manoire, avec une ouverture prévue à l'automne.
Meubles Balança : un espace inédit aux portes de Périgueux
Depuis le 1er octobre, les Meubles Balança ont ouvert un magasin sur la zone d’activités de Saint-Laurent-sur-Manoire. Près de 50 ans d’expérience et de qualité au service d’une clientèle exigeante, avec un espace ameublement placé sous l’enseigne « Mobilier de France » et jumelé aux cuisines du « Carré Sagne »
Pour ceux qui empruntent l’entrée Est de l’agglomération périgourdine par la N89, l’évènement n’est pas passé inaperçu. Depuis jeudi dernier, l’Espace Balança a ouvert ses portes après avoir aménagé un vaste bâtiment – dont 1 000 m² réservés à la présentation des collections – sur les 3 hectares acquis au long de la route sur la zone d’activité de Saint-Laurent-sur-Manoire, à proximité du restaurant le « 7 ». Présente depuis les années 60 en Périgord, l’entreprise bien connue à Négrondes développe ses activités tout en conservant son unité de fabrication et son magasin (1 300 m²) en son siège historique.
« Nous avons décidé de nous implanter ici pour améliorer notre visibilité commerciale mais aussi élargir notre offre avec l’enseigne nationale « Mobilier de France », explique Patricia Balança, épouse du fondateur et aujourd’hui à la tête de l’entreprise. Nous cultiverons à Saint-Laurent les mêmes valeurs qu’à Négrondes, celles qui nourrissent une bonne image de qualité et de fiabilité. »
Une solide réputation
En effet, l’espace tout juste inauguré aux portes de la capitale périgourdine s’inscrit dans la continuité d’une démarche éthique entamée dès 1967, alors que Guy Balança, ébéniste autodidacte, s’installe en tant qu’artisan dans le garage familial à Chalagnac. Petit à petit l’entreprise prend de l’importance et arrive à Négrondes en 1980 avec une vraie fabrique et un magasin qui commercialise les produits « made in situ ». En 1995, Patricia s’engage dans un rôle gestionnaire et commercial pour évoluer vers des gammes plus générales, à la demande de la clientèle, avec des salons et de la literie placés sur le même créneau qualitatif.
S’il reste toujours fortement impliqué dans la vie de l’entreprise, Guy prend sa retraite en 2008 et passe le flambeau à Patricia. Un an plus tard, les Meubles Balança étendent encore leur champ d’action en adossant l’activité cuisines à celles de généraliste en ameublement, en restant bien sûr fidèles aux grands principes établis depuis la création de l’entreprise.
Espace Balança et Carré Sagne
Avec cette notoriété légitimement acquise au fil des décennies, les Meubles Balança sont donc désormais présents au cœur du Grand Périgueux, pour se positionner entant que leader du mobilier d’intérieur sur la conception, la décoration, le confort et le bien être des agencements. Avec Mobilier de France – espace Balança, il est facile de créer sa propre atmosphère au travers des salons cuir et tissu, les meubles bois, modernes, contemporains, la relaxation exclusive Mobilier de France, la collection literie et les dressings, en marque Celio ou en conception sur mesure.
L’ambiance est tout aussi chaleureuse dans les cuisines du « Carré Sagne ». « Nous avons l’exclusivité de cette enseigne pour la Dordogne, souligne Patricia Balança. Elles sont réalisées par une entreprise familiale de La Réole, en Gironde, qui correspond à notre code déontologique et partage avec nous le sens du relationnel, la proximité et la réactivité. Ces cuisines sont élaborées par des concepteurs décorateurs qui, à l’écoute des futurs utilisateurs, étudient des univers personnalisés et ergonomiques dans tous les styles : moderne, bois ou laque, contemporain ou encore en suivant l’imagination des clients».
Et de ce côté comme dans celui de l’ameublement, on ne déroge pas aux règles de « l’éthique Balança ». Les cuisines sont toujours posées par des techniciens hautement qualifiés (certains sont même ébénistes !) intégrés à l’entreprise… Les clients fidèles de longue date ou récents en venant de 200 Km à la ronde vont retrouver les atouts de l’entreprise à Saint-Laurent, les nouveaux venus ne pourront qu’être séduits.
Par Isabelle Desgraupes
Publié le 19/01/2015
Mardi après midi, le préfet de la Dordogne, Christophe Bay, nouvellement nommé dans le département, est venu en visite à Négrondes en présence du sous-préfet de Nontron, Hervé Bournoville. Tous deux étaient accompagnés de Colette Langlade, députée, de Michel Augeix, président de la Communauté de communes du Pays thibérien, du maire Claude Camélias et de nombreux autres élus du secteur. Ensemble, ils sont allés découvrir trois établissements locaux emblématiques de la filière bois.
Le premier était Périgord affûtage, avec son gérant Bruno Cormerais et ses 25 employés ; le second, les Scieries de Corgnac et les Établissements Compagnaud, avec 60 salariés dont quatre acheteurs en forêt ; et pour terminer, les meubles Balança, trois salariés et un nouveau magasin qui ouvrira en octobre à Saint-Laurent-sur-Manoire.
Chacun des représentants de ces entreprises a pu décrire le fonctionnement de son établissement et présenter ses projets. Aux Scieries de Corgnac et aux Établissements Compagnaud, les élus et représentants de l’État ont appris qu’il sortait d’ici environ 700 palettes à l’heure, fabriquées au moyen de deux machines.
En Dordogne – département composé à 45% de forêt -, la filière bois compte 157 sociétés et emploie 3 700 salariés (lire en pages 12 et 13). Actuellement, elle s’inquiète en ce qui concerne l’approvisionnement de certains produits.
Isabelle Desgraupes